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Le Prix de L’Ancêtre

Les conditions du Prix

Depuis 1998, la Société de généalogie de Québec (SGQ) récompense les auteurs et auteures des meilleurs articles parus durant l’année de publication en cours en attribuant le Prix de L’Ancêtre sous trois volets : article de fond, étude  et mention spéciale. Le comité  présente, dans le document que vous pouvez télécharger ici, les règles qui s’appliqueront aux articles publiés  dans le volume  48 de la revue, soit dans les numéros 336, 337, 338 et 339. Il s’agit de la 25e édition du Prix.

La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des bourses remises aux lauréats au cours des dernières années.

Les lauréats

 La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre.

1er prix (Article de fond) — Lefort, Jocelyne (7325)

 « Margueritte-Françoise Moreau, ma première ancêtre paternelle en Nouvelle-France, une femme résiliente (1re partie) et (2e partie) », L’Ancêtre, volume 49, no 340, automne 2022 et no 341, hiver 2023.

L’article met en action des acteurs qui ont connu la menace des Iroquois et le stress vécu par les premiers habitants de la Nouvelle-France. On vit avec l’héroïne, Margueritte-Françoise, les péripéties qu’elle a rencontrées sa vie durant : ses choix, ses dilemmes, ses doutes. Le texte comporte beaucoup d’informations facilement assimilables pour le généalogiste et est exemplaire pour l’explication de faits tels que le cens, le douaire, l’Édit de Nantes ou la Coutume de Paris. Le style coule de source. La sélection des illustrations est excellente et les données statistiques très pertinentes. L’article proposé en deux parties – les deux mariages de Margueritte – est captivant au point où l’on a hâte de lire la suite. Enfin, la mise en contexte des sentiments et de l’atmosphère liés aux événements historiques constitue un apport véritable pour la généalogie.

 

2e prix (Étude) — Yves Blanc (7658)

« Jean Ovila de Montigny », L’Ancêtre, volume 49, numéro 341, hiver 2023.

Le style de l’article est fluide et original en ce que l’auteur utilise le format d’une lettre pour présenter les résultats de sa recherche. Grâce à cette forme, on est témoins d’une présentation dans laquelle l’auteur explique à sa correspondante, en l’occurrence sa cousine, comment est apparu le patronyme Minet dans l’histoire de la famille De Montigny. Ce nouveau patronyme a été inscrit pour la première fois dans un acte de mariage ; par la suite, il a été adopté par les descendants pour s’identifier.

Le style de l’article capte l’attention du lecteur lorsque le tutoiement est utilisé pour parler des différents métiers des membres de la famille.

 

3e prix (Mention spéciale) — Carole Veillette (1273)

« Le contrat de mariage insinué de Jean Nau et de Marie Angélique Delomé », L’Ancêtre, volume 49, numéro 341, hiver 2023.

L’auteure s’est intéressée à une énigme devant laquelle plusieurs généalogistes avaient dû déclarer forfait. Deux frères Nau ont épousé deux sœurs Delomé. On ignore le nom des parents dans la famille Nau, et pour une d’entre elles, la liste des enfants, selon le PRDH, en compte quelques-uns dont les prénoms contiennent « Jean ».

Aucun acte de mariage ou contrat notarié ne permettant de clarifier la situation, l’auteure propose aux lecteurs une source de renseignements souvent peu exploitée, le Registre des insinuations de la Prévôté de Québec, un lieu que peu de généalogistes fréquentent. C’est par le biais d’Advitam de BAnQ qu’elle a déniché le fameux contrat de mariage. L’article contient un rappel historique du fait que, en l’absence de notaires, les prêtres pouvaient inscrire des mariages auprès de la Prévôté. Quel bel apport à la recherche généalogique!

La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre.

1er prix (Article de fond) — Johanne Perreault (7931)
« Hommage à Paul Perot dit La Gorce et Marie Chrestien », L’Ancêtre, vol. 48, no 338, printemps 2022, p. 165-179.

Johanne Perreault

Grâce à la qualité de la recherche et une utilisation judicieuse de contrats notariés, l’auteure présente une histoire relativement complète de son aïeul Paul Perot dit La Gorce. Un effort particulier est fait pour y intégrer des renseignements généalogiques pertinents. L’article fait une analyse intéressante de la graphie du patronyme avec des illustrations opportunes. Finalement, l’écriture limpide rend la lecture de son texte facile et agréable.








2e prix (Étude) — André Hébert (8402)

« Qui est le père de Véronique Simard, épouse de Nicolas Verret ? », L’Ancêtre, vol. 48, no 338, printemps 2022, p. 181-184.

André Hébert

La réponse à cette interrogation a été fournie par l’auteur principalement à l’aide de contrats notariés. En effet, le point d’origine de celle-ci est l’acte de mariage de Véronique Simard dans lequel est mentionné le nom des parents:  Joseph Delaure et Marguerite Simard. Il entreprend des recherches sur la mère, mais trouve peu d’informations. À partir du Web, il identifie un Joseph Lord à L’Isle-aux-Coudres : un Acadien qui épousa Anne Blanchard puis Judith Pitre. En outre, il découvre une quittance de Marguerite Simard à Joseph Lord, fils issu du mariage avec Anne Blanchard. Il y avait donc une erreur dans l’acte de mariage : il faudrait y lire Lord et non Delaure. À noter que Lord et Simard ne se sont jamais mariés.

 

3e prix (Mention spéciale) — Charlotte Giguère (7211) et Guy Parent (1255)
« Le capitaine Thomas Bergeron : de Sillery au canal Welland », L’Ancêtre, vol. 48, no 339, ét
é 2022, p. 219-230.

Charlotte Giguère

Les auteurs nous présentent, sur trois Guy Parent
générations, les données généalogiques du capitaine Thomas Bergeron, mort par noyade en 1916 sur le canal Welland en Ontario. Au fil du parcours familial et professionnel du capitaine et de ses ancêtres, les auteurs intègrent à leur récit des moments de l’histoire de Sillery et de celle du canal Welland, rendant l’histoire des Bergeron encore plus intéressante.Dans cet article bien structuré, les auteurs utilisent judicieusement différentes sources documentaires, notamment les annuaires municipaux, les recensements et les actes notariés, pour nous raconter une histoire très fouillée et bien documentée. En outre, l’article contient de nombreuses illustrations qui agrémentent le récit.

La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre.

1er prix - Article de fond
- Jean-Marie Verreault (5296)
Jean-Marie Verreault« Les ancêtres bourguignons de Barthélemy Verreau, premier Verreau émigré en Nouvelle-France», vol. 47, no 334, printemps 2021, p. 161-175.

Voici une importante contribution généalogique. L’auteur, Jean- Marie Verreault, s’est aventuré dans un territoire de recherche généalogique parsemé d’embûches, à savoir, la recherche en France des générations antérieures à son ancêtre ayant émigré au Canada. Son travail est soigné, précis et bien documenté. Il décrit avec honnêteté les difficultés rencontrées. Il est d’autant plus intéressant que l’article intègre le contexte historique de ces générations outre-mer et fait part des difficultés de recherches de l’information. Dans un résumé exhaustif des générations qu’il a pu repérer en Bourgogne, l’auteur nous amène jusqu’en Nouvelle- France où son ancêtre, Barthélemy Verreau, a poursuivi son aventure.




Prix mention spéciale - Marcel Fournier (2615)

Marcel Fournier« Le parcours mouvementé de Jean Margueritte dit Vadeboncœur, en France et en Nouvelle-France au xviiie siècle »,vol. 47, no  333, hiver 2021, p. 91-96.

Cet article est le modèle d’une démarche bien orchestrée et systématique pour établir la généalogie d’un ou d’une ancêtre.
Le tout commence par l’énoncé du problème, c’est-à-dire la présentation de ce que l’on veut démontrer : dans ce cas-ci, tracer le parcours de Jean Margueritte dit Vadeboncoeur dans les divers pays où il a séjourné au cours de sa vie. Suit la présentation de Jean Margueritte dit Vadeboncoeur depuis le questionnement sur son origine, en notant les principaux faits : mariages, actes notariés, lieu de résidence, carrière militaire, relation  extra-conjugale, naissances, déplacements, émigration, décès. Le texte est très bien documenté. Les sources citées offrent un bon support  à
la présentation du parcours. Il est à noter que le texte comporte plusieurs illustrations.




Prix mention spéciale - Yves Blanc (7958)

Marcel Fournier« Les Patoile et la révolte des Dakotas – Sioux de 1862 », vol. 47, no  332, automne 2020, p. 36-49.

L’auteur trace le parcours des frères François et Pierre Patoile, émigrés au Minnesota en 1843, et entraînés bien malgré eux dans la révolte des Dakotas. Pour ce faire, il nous livre le résultat d’une recherche approfondie et bien documentée sur la colonisation du Minnesota, lieu d’immigration de nombreux Canadiens français, et sur la présence des Dakotas — Sioux sur ce territoire. Dans un article bien structuré et agrémenté d’illustrations nombreuses et pertinentes, l’auteur capte notre intérêt dès le début de son récit et nous garde en haleine jusqu’à la fin lorsqu’il rapporte les péripéties des Patoile au cours de la révolte des Dakotas en 1862.

La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre, volume 46.

1er prix - Article de fond - Sylvie Vanasse (8128)
« Grégoire Deblois : une vie insulaire et de solidarité », vol. 46, no 331, été 2020, p. 223-232.

L’auteure, Sylvie Vanasse, a effectué une recherche poussée sur son ancêtre maternelle. Agrémenté d’une iconographie pertinente, son article renferme un bel amalgame d’informations généalogiques et historiques sur cet ancêtre. Elle a réussi à démêler et à documenter l’évolution du patronyme Deblois à celui de Grégoire. L’auteure a eu un « trait de génie » en nous présentant deux tableaux permettant d’illustrer clairement les relations familiales. Pour ce faire, l’auteure a exploité au maximum l’information d’actes de baptême et de mariage, ne se limitant pas aux seuls parents, mais également aux parrains, marraines et témoins pour décrire la famille au sens large. Ce type de présentation devrait inspirer de futurs auteurs de la revue L’Ancêtre.


 2e Prix - Étude - Suzanne Maynard (6942)

« Mariages à la gaumine », vol. 46, no 329, hiver 2020, p. 116-118.

L’auteure, originaire de l’Alberta, découvret par sa lignée paternelle des ancêtres francophones qui deviennent les personnages de ses récits. Lors de ses recherches, elle remarque dans l’acte de mariage d’une lointaine tante de son père, la mention : « mariage à la gaumine ». Curieuse de savoir en quoi cela consiste, elle effectue une recherche poussée qui nous apprend les origines de cette façon de faire ainsi que les raisons et conséquences d’un tel mariage tant pour les époux que pour leur famille. L’habileté de l’écriture et la qualité de la documentation sont des invitations à lire !



Prix mention spéciale - Daniel Fortier (6500)

« Bicentenaire de la naissance de Cyprien Tanguay », vol. 46, no 328, automne 2019, p. 41-50 et
« Généalogie d’un livre : le dictionnaire Tanguay », vol. 46, no 329, hiver 2020, p. 105-115.

Par ses deux articles de facture différente, Daniel Fortier a permis une plus grande reconnaissance de l’oeuvre magistrale de Cyprien Tanguay. Le premier article situe le Dictionnaire Tanguay dans les écrits de son époque à partir d’une méthodologie très bien structurée à cet effet. Le second article vise à faire participer le lecteur à toute la démarche d’élaboration du dictionnaire depuis sa conception jusqu’à sa version finale. Regarder l’oeuvre de Cyprien Tanguay sous ces deux angles nous permet d’apprécier sa portée tant à son époque qu’aujourd’hui.


La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre, volume 45. Les membres du jury étaient Pierre Laporte, Louiselle Couture et Diane Gagnon.

1er prix - Article de fond
- Jean Dubé (4571)
« Cinq familles Goupil arrivées au Michigan vers 1880 », vol. 45, no 324, automne 2018, p. 23-32.

Dans cet article, Jean Dubé retrace la migration de cinq familles Goupil au Michigan à la fin du XIXe siècle. Trois de celles-ci étaient originaires du Québec, et les deux autres, du Nouveau-Brunswick. L’auteur nous livre un texte bien écrit, bien structuré et riche de références nombreuses et variées. En toile de fond, il rappelle des éléments clés de l’histoire du Michigan, de sa géographie et de son économie. Ce faisant, il permet de mieux comprendre ce qui a pu susciter la migration des familles Goupil, et comment elles se sont intégrées à la société d’accueil.





 2e Prix - Étude - Nigel Bradbury (7626)

« Petite histoire des frères Chaperon », vol. 45, no 325, hiver 2019, p. 101-105.

L’auteur nous présente les grands moments de la vie de deux frères, George et Lewis Chaperon, issus de la communauté huguenote de Londres et arrivés à Québec peu après 1763. Il rappelle que de nombreux huguenots ont quitté la France, refusant, après la révocation de l’édit de Nantes, de se convertir au catholicisme.

Nigel Bradbury nous captive par un texte clair qui traite d’un sujet peu connu de notre histoire. Les références y sont nombreuses et pertinentes et les sources généalogiques nouvelles. Il nous a permis de mieux connaître la réalité de huguenots qui sont venus s’installer ici au XVIIIe siècle et qui ont pu vivre plus librement.





Prix mention spéciale - Guildo Rousseau (6151)

« L’Ascendance métisse de ma très lointaine parente acadienne, Marie-Ursule Labauve », vol. 45, no 325, hiver 2019, p. 81-95.

Vous avez des racines acadiennes? Eh bien, il vous faut lire l’article de M. Rousseau sur « sa lointaine parente acadienne »!52281 Vous aurez peut-être la chance d’y retrouver un lien avec un personnage important de l’histoire acadienne, le Micmac Membertou. Mais surtout, vous y trouverez une recherche en généalogie bien documentée. L’auteur fait une analyse poussée en s’appuyant sur des sources acadiennes et amérindiennes en généalogie, histoire et géographie afin de retracer l’ascendance de sa lointaine parente. Des tableaux analytiques, des illustrations pertinentes et des organigrammes détaillés viennent accompagner un texte qui nous plonge dans une belle petite histoire de ce coin de pays.

La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre, volume 44. Les membres du jury étaient Daniel Vézina, Gaston Deschênes et Pierre Laporte.

1er prix - Article de fond - Lise Tessier (6474)
« Jean Feron ou Ferron (1724-1793) : un Manchois en Nouvelle-France », vol. 44, no 320, automne 2017, et  no 321, hiver 2018.

L’auteure raconte avec beaucoup d’habileté l’histoire mouvementée de son ancêtre Jean Feron depuis sa vie en France jusqu’à son établissement en Nouvelle-France et ses déplacements tout au long du XVIIIe siècle.

Malgré le manque d’information dont elle disposait, elle a réussi à nous faire un récit des plus vraisemblables et à éveiller notre intérêt et notre enthousiasme à suivre les péripéties de ses personnages.

Les cartes géographiques, les plans et les gravures d’époque ajoutent à la mise en contexte et nous avons l’impression de lire un roman d’aventures.



 2e Prix - Étude - Claude Girard (4743)

« Sur la trace de Thomas Hardy Urin », vol. 44, no 322, printemps 2018.

Bien que relativement court, voici un bel exemple d’un travail fouillé et rempli de petits détails intéressants. De plus, il couvre un vaste aspect d’une recherche généalogique allant de l’analyse méticuleuse du contenu de documents notariés jusqu’à celle des variations de la graphie du nom de l’ancêtre.

Même si l’auteur n’a pu répondre précisément à la question de l’origine de cet ancêtre, il fait preuve d’honnêteté et d’objectivité face aux diverses hypothèses avancées. Cet article pourrait être avantageusement utilisé comme modèle pour des recherches de même nature.





Prix mention spéciale - René LaBarre (7463)

« La famille Genêt à Juigné-sur-Loire (1ere partie) » et « La famille Genêt à Juigné-sur-Loire et la vie de Jacques en Nouvelle-France (2e partie) », vol. 44, no 320, automne 2017,  et no321, hiver 2018.

René Labarre est parti sur les traces de ses ancêtres à Juigné-sur-Loire. Après des recherches intensives, et bénéficiant de la collaboration des historiens locaux, il a retrouvé ses ancêtres au château du Plessis, au service des de Conquessac. Il a suivi Jacques Genêt dit Labarre dans son parcours jusqu’en Nouvelle-France où il a été militaire puis taillandier.

La recherche est exemplaire; l’article aussi : très documenté, bien mis en contexte, ordonné, instructif.

Mais pourquoi « Labarre »? À cause de la « barrière d’octroi », où il fallait payer un droit de passage, qui était accolée à la maison ancestrale.



La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre, volume 43. Les membres du jury étaient Pierre Laporte, Carolle Veillette et Daniel Vézina.

1er prix - Article de fond Jean Dubé (4571)
« Joseph Goupil (1756-1830). Navigateur de Québec et de Shippagan », vol. 43, no 318, printemps 2017, p. 187 à 193.

Avec ses trois épouses, ses treize enfants et deux lieux de résidence, Joseph Goupil a eu une vie active. L’auteur, Jean Dubé, nous raconte avec passion le parcours de ce navigateur par ses péripéties. Son travail de recherche est soigné, précis et bien documenté. Il est d’autant plus intéressant que le récit passe de Québec à la région de Shippagan au Nouveau-Brunswick, région moins bien connue. À travers les pérégrinations de ce navigateur, l’auteur nous décrit ce que pouvait être la situation et la vie familiale d’un capitaine de navire à cette époque. Le choix des illustrations et des citations est judicieux. L’article est complété par une présentation de quelques descendants de Joseph Goupil qui, jusqu’à nos jours, se sont démarqués dans différents domaines, dont évidemment celui de la navigation.





 2e Prix - Étude - Hélène Routhier (5919)

« Les soldats du régiment de Carignan-Salières et des compagnies de Tracy et les Filles du roi ont-ils encore des descendants ? », vol. 43, no 316, automne 2016, p. 33-34.


Présenter le résultat d’une étude statistique n’est certes pas ce qu’il y a de plus « aguichant ». Mais ce compte-rendu illustrant la descendance prolifique des soldats du régiment de Carignan-Salières et des compagnies de Tracy et des Filles du roi nous laisse entrevoir le travail de moine auquel l’auteure a s’astreindre à extraire les données à l’origine de cet article. La méthodologie de la recherche et les sources sont bien identifiées. Quelques faits brièvement évoqués agrémentent la lecture de cette étude. C’est d’autant plus pertinent que plusieurs personnes, en 2017, portent une partie du bagage génétique de ces hommes et ces femmes.





Prix mention spéciale - Claude Girard (4743)

« Alfred Turcotte : fromager, beurrier, commerçant », vol. 43, no 317, hiver 2017, p. 83 à 97.

L’auteur nous propose une passionnante lecture du parcours de son grand-père qui occupa plusieurs métiers afin de favoriser le bien-être de sa famille. Il nous fait revivre l’histoire de ses grands-parents et nous présente un bel hommage, au moyen de sources variées, de photographies et de souvenirs familiaux. Après une brève description des ancêtres Turcotte, l’auteur nous entraîne dans les diverses entreprises dAlfred et dans les nombreux déménagements de ce propriétaire de magasin général, fromager, beurrier et homme d’affaires. On peut y voir en arrière-plan quelques grands mouvements sociaux qui se produisirent dans la première moitié du xxe siècle. L’auteur termine en présentant les titres d’ascendance dAlfred Turcotte, en lignée patrilinéaire, côté paternel et mater- nel, ainsi qu’en lignée matrilinéaire.

La Société de généalogie de Québec remercie Les Éditions du Septentrion pour son soutien, et l’assure de sa reconnaissance pour le parrainage des trois bourses remises aux lauréats du Prix de L’Ancêtre, volume 42. Les membres du jury étaient Sabine Champagne, Pierre Laporte, et Sophie Imbault des Éditions Septentrion.

1er prix - Article de fond Réjean Binet (6422)
«Robert Giffard : les engagés de 1634 », vol. 42, no 313, hiver 2016, p. 98 à 112.

Robert Giffard a rapidement cru à l’aventure canadienne. Il a voulu y développer le commerce du bois et a engagé des gens pour ce faire. Les exemples de Jean Guyon et Zacharie Cloutier sont bien connus. Réjean Binet nous livre ici un excellent article sur les engagés, hommes et femmes, qui avaient moins retenu l’attention : Noël et Jean Juchereau, Gaspard et Marin Boucher, François Bellenger, Claire Morin, Jeanne Mercier, Noël Langlois, Robert Drouin, Barthelemy Moyne, Denis Robert, Jean Côté, Martin Grouvel, James Bourguignon, Henri Pinguet et Pierre Clust. Il livre une liste mise à jour de ces Percherons arrivés en 1634. Dans un style vivant, M. Binet effectue une solide critique des sources et textes des historiens en plus d’apporter un éclairage nouveau sur les débuts de la colonie.





 2e Prix - Étude - Guy Parent (1255)

Chronique Ad Lib « Mes origines : diversité ou homogénéité », vol. 42, no 314, printemps 2016, p. 222 à 224.

Vous cherchez une démarche complète et approfondie d’une étude généalogique de vos ancêtres ? Dans la chronique « Mes origines : diversité ou homogénéité », l’auteur nous décrit un parcours commençant par une recherche élémentaire à partir du patronyme paternel jusqu’à une analyse complète d’ancêtres. L’article nous amène au-delà d’une simple description des ancêtres à une analyse synthétique de ceux-ci nous révélant que l’ancêtre de notre patronyme n’est pas nécessairement celui qui a contribué le plus à notre diversité génétique. Même les généalogistes avancés y trouveront une approche d’analyse innovatrice.







Prix mention spéciale - Gertrude Gilbert (3418)

«  Étienne Gilbert et Marguerite Thibault, mes ancêtres », vol. 42, no 313, hiver 2016, p. 135 à 141.


Étienne Gilbert, résidant chez Paul Chalifour, travaille comme scieur de long avant de s’établir à Saint-Augustin-de-Desmaures en 1683. D’où venait-il ? Qui étaient ses parents ? Questions d’autant plus pertinentes que l’auteure ne prétend pas réinterpréter ou réécrire l’histoire d’Étienne. Présentant les faits, elle retrace l’itinéraire de son ancêtre et répond aux interrogations en puisantaux nombreuses sources notariales. Dans un texte bien documenté, au style clair et limpide, l’auteure nous raconte la vie du couple Gilbert-Thibault et celle de leurs treize enfants pour notre plus grand bonheur. Faire la connaissance de Jean-François dont les descendants deviendront les propriétaires de la terre ancestrale jusqu’en 1949, de Marie-Angélique la couturière ou d’Augustin le maître taillandier nous redonnent le goût et l’engouement pour connaître d’autres ancêtres.


1er prix - Article de fond - Guy Saint-Hilaire  (0064)
«Samuel Jacobs, le premier Juif du Québec, et la famille qu’il y fonda », vol. 41, no 311, été 2015.

Un exemple d’exception à la règle! La fascinante histoire de vie commune entre un négociant de 53 ans et sa présumée servante de 17 ans. Vingt‐trois années sans avoir été mariés! Et le comble : dix enfants naturels. Captivant, l’auteur nous transporte au temps de l’après‐conquête, à travers ses traductions d’actes notariés et de courriers personnels, au cœur même de l’intimité de cette famille hors de l’ordinaire. Ses interprétations se distinguent par la noble justesse d’une analyse rigoureuse. En plus d’atteindre ces objectifs, il réussit à nous
émouvoir avec le drame de la fille aînée qui implore son père de ne pas la renier, et la lettre qu’elle lui écrit, offerte en totalité dans un encadré. Tout compte fait, la qualité du contenu égale celle de la rédaction. Nous en voulons encore. Et encore! Nous en voulons tellement que nous espérons une suite sur le sort des petits Vigneau, Bender et leurs descendants. Nos attentes seront-elles comblées?



 2e Prix - Étude - Guy Richard (5106)

« Charles‐Abraham Richard  et  Cécile  Laflamme,  de  Cap‐Saint‐Ignace à  Bourbonnais, Illinois », vol. 41, no 308, automne 2014, p. 28 à 32.

Au milieu du 19e siècle, une propagande attire des familles québécoises aux États‐Unis. Âgé et bien établi, le couple Richard‐Laflamme part de Cap‐Saint‐Ignace avec quatre enfants mariés et trente‐trois petits‐enfants. L’auteur traite leur histoire avec originalité. Précis et sans‐façon,  il  débute  en  nous  plongeant  dans  la  vie  de  deux  enfants  adoptés  par  un « seigneur »  écossais,  insistant  avec  raison  sur  l’empreinte  que  cause  la  perte  des parents. Il dresse un portrait détaillé des fruits de leur union. Il nous les rend attachants grâce à l’abondance de récits historiques et généalogiques, corroborée par des anecdotes,  des  souvenirs  et  les  mémoires  de  leur  troisième  fille.  De  plus,  il  nous présente l’arrière‐petit‐fils de leur fille aînée et son engagement en généalogie à Bourbonnais. Enfin,  il  conclut  avec  des  questions  pertinentes,  se  demandant entre autres pourquoi Charles‐Abraham Richard a quitté son village natal à 61 ans. Les réminiscences de leur enfance ne s’inscrivent‐elles pas dans une démarche pour maintenir leur sentiment d’appartenance?



Prix de la relève - Daniel Fortier (6500)

«  Osez la paléographie I et II », vol. 41, no 309, hiver 2015, p. 117 et  no 310, printemps 2015, p. 199.


Parmi les critères retenus en vue de l’évaluation des textes soumis pour l’attribution des prix de L’Ancêtre, celui de leur apport à la généalogie figure en tête de liste. De prime abord, on serait plutôt enclin à négliger une chronique comme celle de Daniel Fortier. Le titre même, « Osez la paléographie », laisse entendre qu’il faille une certaine audace pour s’aventurer dans le déchiffrage des écritures anciennes. Le généalogiste débutant trouvera le domaine vaste, compliqué, difficile d’accès et ne verra pas son utilité dans l’immédiat. L’auteur ne sous‐estime pas ces obstacles. Il nous démontre les possibilités et la nécessité de les franchir afin d’accéder à des niveaux d’information réservés aux experts. La paléographie et la généalogie deviennent des complices dont la collaboration est essentielle à l’aboutissement des recherches de haut niveau.



Prix mention spéciale - Jean-Claude Massé (2423)

«  L’intégration des soldats écossais de la guerre de Sept ans », vol. 41, no 309, hiver 2015.


M.  Massé reçoit ce prix pour  son  article sur  les  soldats écossais pendant la Conquête. Après une description de leur arrivée mouvementée, l’auteur nous montre comment ils ont vécu leur intégration à la société avec nos ancêtres d’origine française. Enfin, il nous offre l’outil essentiel pour commencer la généalogie d’un ancêtre écossais : une importante nomenclature.


1er prix - Article de fond - André LaRose (6820)
« De Deschambault au Wisconsin puis au Minnesota : reconstitution d’une chaîne migratoire (1850-1900) », 2e partie, vol. 40, no 305, hiver 2014, p. 115-123.

L’auteur raconte une migration graduelle au 19e siècle, celle de dix-sept familles d’un village de Portneuf, vers des contrées rurales du Midwest américain. Cette suite d’un premier article fort documenté s’avère la continuité d’une vraie saga. L’évolution par quatre tranches d’âges et la pratique de l’ « endogamie », phénomène menant souvent à des mariages consanguins, sont décrites avec précision. Ainsi formés de véritables « petits Canadas », on apprend aussi la motivation de ces jeunes Canadiens français qui ont dû quitter leur lieu d’origine, dans des conditions difficiles, pour un avenir plus prometteur. Appuyée par de nombreuses et solides références, cette histoire suit un ordre logique dans un style concis et limpide, ce qui facilite la lecture et la rend intéressante du début à la fin. La conclusion ramène en surface les effets sur notre société de cette époque où le Québec vivait la « grande tragédie » de ne pouvoir retenir ses enfants sur son territoire.



 2e Prix - Étude - Monique Thibault-Grenon (4089)

« Histoire, architecture, et généalogie chez les Thibault », vol. 40, no 304, automne 2013, p. 37-39.


L’auteure montre un portrait généalogique de la maison Thibault-Soulard, devenue « bien historique » en 2009, à Saint-Augustin-de-Desmaures. Du général au particulier, elle présente quelques pionniers de Thibault, continue en généalogie descendante de la famille souche de Michel Thibault, identifie Joseph Thibault  comme premier propriétaire et descendant de la 5e génération de Michel. Dès lors, elle relate l’histoire du village et de la maison,  sans oublier de bien décrire sa construction et son architecture. Avant de conclure avec des remerciements à la municipalité et à la société d’histoire, pour la valorisation de leur patrimoine, elle énumère les contrats de vente entre 1843 et 1940, ce qui permet de comprende l’ajout de «Soulard », nom des deux dernières familles propriétaires, de père en fils, pendant soixante-neuf ans.



Prix de la relève - Denis Martel (4822)

«  Des Martel apprentis chez des artisans à Québec », vol. 40, no 307, été 2014, p. 245-247.

L’exemple concret d’une famille de neuf enfants appuie sa démarche : trois fils, trois artisans, trois métiers différents. Une conséquence de la pénurie de main-d’oeuvre au 17e siècle ! La division du texte et les citations d’auteurs contemporains et de notaires de l’époque témoignent d’une volonté de clarté et de précision, sans oublier le pertinent et minutieux travail de paléographie. L’originalité du sujet est renforcée par l’anecdote sur les mauvais traitements subis par le plus jeune des garçons. Ce qui frappe l’imaginaire : l’âge aussi tôt que dix ans et le destin de ces garçons qui n’auront pas pratiqué les métiers appris, souhaitons, comme l’auteur, qu’ils soient devenus de « bons citoyens ».


1er prix - Article de fond - Réjean BINET (6422)
« Robert Giffard, premier séjour en Nouvelle-France »; «Robert Giffard, second séjour en Nouvelle-France », vol. 39, no 300, automne 2012, p. 41-50 et vol. 39, no 302, printemps 2013, p. 173-181.

Ceux qui s’intéressent à la Nouvelle-France connaissent Robert Giffard, un de ses premiers colonisateurs. Il a favorisé la venue de centaines de colons dans sa seigneurie de Beauport, obtenue en 1634. Moins connus sont ses deux séjours à Québec durant la décennie précédente. À l’aide de nombreuses sources et d’interrogations pertinentes, l’auteur présente une analyse critique de ses séjours qui ont finalement décidé cet apothicaire et chirurgien à quitter sa France natale pour réaliser « son rêve canadien ». Colonisateur, Giffard a aussi été tenté par le commerce du bois, le chêne. L’auteur fait ressortir ses réseaux sociaux et familiaux, notamment avec les Juchereau et les Pinquet.



 2e Prix - Étude - Diane ROBERTSON (6740)

«Charles Robertson - humble Écossais devenu seigneur », vol. 39, no 301, hiver 2013, p. 97-100.


Depuis ses origines paysannes en Écosse, nous suivons à grands traits la carrière impressionnante de Charles Robertson, établi dans la seigneurie de Lauzon. Il s’enrichit dans des commerces de toutes
sortes, devient un important propriétaire terrien, seigneur, maire, juge de paix et occupe différents postes dans la milice. Malgré deux mariages et onze enfants, sa descendance est assurée par un seul petit‐fils, Charles Hilarion. Dans un article bien documenté et bien présenté, l’auteure rend compte du parcours de son ancêtre écossais dont la descendance s’est intégrée rapidement à la communauté québécoise.


Prix de la relève - Diane GAGNON (6556)

«  Françoise Brunet, Fille du roi, de Quimper à Lauzon », vol. 39, no 302, printemps 2013, p. 157-160.


Nous faisons la connaissance de Françoise Brunet, Fille du roi, arrivée à Québec en 1663 avec ses deux jeunes filles, Jeanne et Françoise Durand. Moins de deux mois après son arrivée, Françoise, veuve de Martin Durand décédé possiblement durant la traversée, épouse Théodore Sureau avec qui elle aura une troisième fille, Geneviève. De nos jours, les descendants de Françoise portent les noms de Bégin, de Samson et de Gasse. Article agréable à lire comprenant de nombreuses références, observations et commentaires qui font connaître le parcours de l’une des « filles à marier » arrivées entre 1663 et 1673.


1er prix - Article de fond - Reynold St-Amand (5845)
« Des combattants de la Guerre 1914-1918 », vol. 38, no 298, printemps 2012, p. 175-182, et vol. 38, no 299, été 2012.

Nous faisons la connaissance de six valeureux jeunes hommes, le plus vieux âgé de 29 ans, le plus jeune de 21, qui ont laissé leur vie au combat pour sauvegarder les valeurs démocratiques des sociétés occidentales, dont celle de la libre expression. Quatre ont leur nom gravé sur un monument situé à Sayabec dans la vallée de la Matapédia ce qui, à l’origine, a attiré la curiosité de l’auteur. Approche inédite à la recherche généalogique, mise en contexte de l’époque, sources nombreuses, illustrations abondantes, lecture agréable, voilà les ingrédients d’un article réussi. Il ne reste plus qu’à compléter avec la tradition orale transmise par les familles.






 2e Prix - Étude - Rodrigue Leclerc (4069)

« J.-E. Garneau, peintre hors du commun », vol. 38, no 297, hiver 2012, p. 85-86.

Bienvenue chez les Garneau, une famille bourgeoise, presque aristocratique, de la haute ville de Québec. On compte un chercheur d’or en Australie; des hommes politiques dont un Premier ministre, un maire et un député toujours en action; des hommes d’affaires; des fonctionnaires; le premier historien québécois et, par alliance avec des Roy, de riches marchands et un juge. Il ne faut pas oublier l’artiste, peintre paysagiste méconnu, qui a laissé plus de 500 toiles des terroirs de Charlevoix et de Portneuf. L’auteur a recours aux souvenirs de famille et exploite les listes des témoins aux grands événements familiaux.





Prix de la relève - Jacqueline Côté (6312)

«  Simone Côté, femme d’affaires et ancêtre d’une lignée remarquable », vol. 38, no 296, automne 2011, p. 41-46.

Simone Côté est une de ces femmes qui ont laissé leur marque dans la société paternaliste du XVIIe, les faisant passer de la tutelle de leur père à celle de leur mari. Mariée en 1649 à 11 ans et 11 mois, mère à l’âge de 14 ans et 4 mois, elle agit comme procuratrice de son mari, Pierre Soumande, puis de son gendre, François Hazeur, homme d’affaires important. Aussi, elle a laissé une descendance prestigieuse que rappelle le nom de la rue Soumande à Québec. L’auteure a mis à contribution en particulier les sources notariales.






Mention spéciale - Romain Belleau (5865)

«  Morandeau devenu Maranda », vol. 38, no 297, hiver 2012, p. 95-103 et vol. 38, no 298, printemps 2012, p. 157-162.

Avec beaucoup de persévérance, l’auteur a retracé les origines et la vie en France du couple Morandeau-Cousin, ancêtres des Maranda d’Amérique, établis à l’île d’Orléans dans les années 1660. Il a dû passer de longues heures à déchiffrer et à analyser les actes notariés de La Flotte au XVIIe siècle afin de reconstituer les antécédents de cette famille pionnière. Avis aux autres familles originaires du même endroit situé sur l’île de Ré, près de La Rochelle, dont les Thibault et les Gautreau, qui pourraient être tentés par une recherche semblable.

 

 

Mention spéciale - Alain Cardou (1609)

 « Élisabeth Auber, épouse du cartographe Jean-Baptiste Louis Franquelin », vol. 38, no 299, été 2112.

Fille du notaire Claude Auber, Élisabeth a connu une vie mouvementée d’épouse et de mère avant de terminer ses jours, avec huit de ses enfants, dans la tragédie du navire Le Corossol coulé à l’automne 1693, au large de Sept-Îles. Mariée à deux reprises d’abord à  Bertrand Chesnay dit Lagarenne, marchand et seigneur, puis à Jean-Baptiste-Louis Franquelin, cartographe du roi, elle a huit enfants avec le premier, deux avec le deuxième, en plus de prendre charge de deux filles issues du premier mariage de Chesnay. Toute cette marmaille n’a pas été sans causer des soucis à cette femme exemplaire.

 


1er prix - Article de fond - Guy Saint-Hilaire (0064)
« Magdeleine Delisle (1791-1873), pionnière de New Liverpool, prolifique souche des Hardy, Gibson, Nolin, Pelletier et Forcarde », vol. 37, no 292, automne 2010, p. 23-32.

Nous faisons connaissance avec une femme hors du commun, présentée sans jugement de valeur. Abandonnée... par son mari avec qui elle a eu cinq enfants entre 1811 et 1817, Magdeleine en a eu au moins six autres entre 1819 et 1833, hors les liens du mariage, avec trois pères différents. L’auteur retrace l’itinéraire de cette femme courageuse et audacieuse qui a bravé les interdits de l’époque. L’héroïne a son importance sur le plan généalogique car, par ses neuf enfants mariés qui nous sont tous présentés, elle est la grand-mère de 86 petits-enfants. Nous retenons la mise en contexte de l’époque, New Liverpool au XIXe siècle, les limites avouées de la recherche et l’objectif de l’auteur de partager avec tous les généalogistes ses découvertes sur cette femme d’exception.





 2e Prix - Étude - Paul Savard (2845)

« Mary-Ann Mountain Scott (1828-1891) », vol. 37, no 294, printemps 2011, p. 192-194.


La curiosité de l’auteur à la recherche de l’origine du prénom Mountain de son arrière-grand-mère maternelle nous fait découvrir les liens qui existaient entre les communautés catholique et anglicane de Québec au XIXe siècle. Aussi, on fait connaissance avec la famille des évêques Mountain à Québec. Anglicane au baptême, catholique romaine au mariage et au décès, Mary-Ann Mountain Scott avait été baptisée par George J. Mountain, troisième évêque de la cathédrale Holy Trinity de Québec; de là l’origine de son prénom. Enfin, faut-il ajouter que les autorités catholiques romaines acceptaient, sous certaines conditions, le baptême anglican. La réciprocité était également de mise.

 


Prix de la relève - Monique Thibault-Grenon (4089)

«  Un ancêtre passé à la légende, Jean-Baptiste Grenon », vol. 37, no 292, automne 2010, p. 33-35.

Les Québécois ont parfois la mémoire qui dure. Jean-Baptiste Grenon, homme fort né en 1724 et décédé en 1806 en est un exemple. Les écrivains Philippe-Joseph Aubert de Gaspé, Édouard-Zotique Massicotte, et le curé Charles Trudelle de Baie-Saint-Paul ont rappelé les prouesses de ce « Hercule du Nord ». Puis, au début des années 1930, le sculpteur Alfred Laliberté lui a consacré un bronze. En 2003, on lui a élevé un mémorial près de sa terre et, la gastronomie n’étant jamais loin, en 2007 on a nommé un fromage à sa mémoire, le Hercule de Charlevoix. L’auteure rappelle le passage de son ancêtre à l’histoire, autre façon de rendre la recherche généalogique intéressante.


1er prix - Article de fond - Renaud Santerre (2940)
« Les familles Routhier à Sainte-Foy et la maison Belleau-Routhier », vol. 36, no 290, printemps 2010, p. 113-122.

Pas facile de retracer pas à pas le domaine familial sur plusieurs générations. C’est pourtant le défi qu’a relevé l’auteur de cette fresque historique portant sur les Routhier, une des vieilles familles de Sainte-Foy. Dans un article semblable, Renaud Santerre a parcouru le même chemin au sujet de la famille Moreau, autre famille terrienne de ce coin de pays. L’existence de la maison ancestrale des Routhier, classé monument historique, devrait porter le nom de Belleau-Routhier selon l’auteur et doit être signalée. Testaments, donations, contrats de mariage, d’achats, de ventes, de cessions de biens, recensements portant sur neuf générations, l’auteur nous introduit au monde merveilleux mais parfois difficile de la recherche. Son travail peut inspirer les plus obstinés.

 





 2e Prix - Étude - Guy Saint-Hilaire  (0064)

« Catherine Pillard - Le statut de Fille du roi contesté par des tests d’ADN », vol. 36, no 290, printemps 2010, p. 180-182.

L’analyse de l’ADN mitochondrial de huit descendants par les femmes de Catherine Pillard, reconnue jusqu’à tout récemment Fille du roi originaire de La Rochelle, a démontré que celle-ci appartenait plutôt à une lignée matrilinéaire sibérienne ou algonquienne qui ne se retrouve nulle part en Europe! L’auteur, Guy Saint-Hilaire, m.g.a., nous introduit au monde nouveau mais encore mystérieux de l’ADN, approche qui pourrait révolutionner la recherche généalogique. Il s’agit d’un domaine prometteur mais qui soulève encore beaucoup de questions. Espérons que le Colloque 2011 de la Société de généalogie de Québec, organisé autour de cette nouvelle approche scientifique, viendra éclairer le débat.

 



Prix de la relève - Georges Crête (0688)

«  Des Creste devant la Prévôté », vol. 36, no 290, printemps 2010, p. 168-179.


Après avoir situé au temps de la Nouvelle-France la Prévôté de Québec, tribunal de justice de deuxième instance et le Conseil souverain, cour d’appel, l’auteur présente les tribulations de son ancêtre, Jean Creste, devant la Loi. Le grand mérite de l’auteur, Georges Crête, est de rappeler aux chercheurs l’importance des archives judiciaires dans la reconstitution de la vie de nos ancêtres. Longtemps négligés, ces documents, pas toujours facile d’accès, recèlent des détails, grands et petits, sur la vie quotidienne de l’époque. Avis aux intéressés.




1er prix - Article de fond - Raymond Bélanger (5923)
« François Bellanger, seigneur de l’Islet-de-Bonsecours », vol. 35, no 286, printemps 2009, p. 211-224.

 





 



 2e Prix - Étude - Alain Cardou (1609)

« Charles Boucher, capitaine de navire », vol. 35, no 287, été 2009, p. 333-335.












3e Prix - Étude - Jean-Louis Duplessis (2659)

« Des Duplessis en Louisiane, un mystère est résolu », vol. 35, no 287, été 2009, p. 305-308.





1er prix - Article de fond - Alain Roy (5857)

« Jean-Lin Roy (1797-1852) », , vol. 34, no 282, printemps 2008, p. 224-232.


 





 



 2e Prix - Étude - Charles Yvon Thériault (2160)

« La saga de Jean-Baptiste Terriot (1728-1790) », vol. 34, no 280, automne 2007, p. 43-45.











3e Prix - Étude - Lise St-Hilaire (4023)

« Mystérieuse Angélique, mère de François Olivier », vol. 34, no 281, hiver 2008, p.127-132.



1er prix - Article de fond -  Raymond Bélanger

« François Bélanger à Beauport », , vol. 33, no 277, hiver 2007, p. 119.


 






 2e Prix - Étude - Jean-Claude Farly

« Notre ancêtre, Antoine Farly », vol. 33, no 276, automne 2006, p. 41.










3e Prix - Étude - Romain Belleau

« Recherche sur l’origine en France de Blaise Belleau », vol. 33, no 275, été 2006, p.29.

 



1er prix - Article de fond G.-Robert Tessier (0003)

« Grands-parents Bélanger-Morissette », vol. 32, no 272  automne 2005, p. 21-30.









2e prix Étude - Yves Hébert (4611)

« Arpentage, cartographie et géographie dans la famille Taché », vol 32, no 275, été 2006, p. 329-331.











3e prix - Jean Dubé (4571)

« Les ancêtres des Goupil d’Amérique », vol. 32, no 273, hiver 2006, p. 111-123.


 



1er prix - Article de fond Antonin Proulx (2413) et Pierre Proulx (4251)


« Jean Prou(st): origine retracée », suite du vol. 29, no 2, hiver 2004,  publié dans vol. 31, no 1, automne 2004.

 









2e prix Étude - Lise St-Hilaire (4023)

« Confusion chez les Morin », vol 31, no 1, automne 2004, p. 43-45.










3e prix - Paul-Henri Hudon (2738)

« Les premiers habitants du fief de L’Islet-à-la-Peau », vol. 31, no 3, printemps 2005, p. 197-210.


 



1er prix - Guy Perron (1751)


« La transcription des sentences civiles de la Prévôté de Québec : un outil pour les généalogistes », vol. 30, no 3, printemps 2004, p. 223-228 et vol. 30, no 4, été 2004, p. 311-318.

 








2e prix - Marielle A. V. Bourgeois

« La recherche des descendants québécois venus aux États-Unis », vol 30, no 1, automne 2003, p. 37-40.



 






3e prix - Paul-Henri Hudon (2738)

« Les constructeurs de ponts sur la Côte-du-Sud, 1800-1825 », vol. 30, no 4, été 2004, p. 297-307.


 



1er prix - Gabriel Bouchard (1020)


« Claude Bouchard, un ancêtre de taille », vol. 29, no 3, printemps 2003, p. 203-213.

 

 







2e prix - Joseph Naud (0382) 

« Louis Riel, un père de la confédération et sa parenté avec les Nau du Manitoba », vol 29, no 4, été 2003, p. 317-320.

 







3e prix - Guy Parent (1255)

« Michel Parent, une première génération de cultivateurs à Saint-Narcisse de Champlain », vol. 29, no 4, été 2003, p. 35-43.


 



 


1er prix - Joseph Naud (0382)


« Les Lethiecq acadiens de Bécancour et des environs », vol. 28, n1, automne 2001, p. 20-30.

 







2e prix - Guy Parent (1255)

« Les charpentiers de navires à Beauport et Québec (1680-1725) », vol 28, no 2, hiver 2002, p. 117-119.










3e prix - Jacqueline Sylvestre

« L’âge de la majorité au Québec de 1608 à nos jours », vol. 28, no 2, hiver 2002, p. 120-123.


 




1er prix - René Doucet


« La famille Dambourgès et sa descendance au Québec », vol. 27, no 7-8, mars-avril 2000, p. 258-264.

 








2e prix - Jean-Claude Massé (2423)

« Pierre Blondeau dit Laframboise, un homme accablé par le destin », vol. 27, no 9-10, mai-juin 2001, p. 319-322.










3e prix - Rémi d’Anjou (3676)

« Les origines françaises de Jacques d’Anjou », vol. 27, no 5-6, janvier-février 2001, p. 182-189.


 





Mention honorifique - Marc Fournier

« Au sujet de l’origine française de Nicolas Fournier », vol. 27, no 5-6, janvier-février 2001, p. 173-176.


 

 


1er prix -Guy-W. Richard


«  Les Îles anglo-normandes », vol. 26, no 1-2, septembre-octobre 1999, p. 9-15.









2e prix - Paul-Henri Hudon (2738)

« Jean-Baptiste Jehannot et Anne-Marie Martin », vol. 26, no 7-8, mars-avril 2000, p. 239-241.










Mention - Jean-Claude Massé (2423)

« La guerre des fourrures au Madawaska-Témiscouata », vol. 26, no 3-4, novembre-décembre 1999, p. 89-97.


1er prix -Paul-Henri Hudon (2738)


«  Les négociants de Kamouraska, la Madawaska et les Anglophones, 1775-1790 », vol. 25, no 3-4, décembre-janvier 1999, p. 77-92.







 

2e prix - Jean-Pierre Gauvreau

« Biographie d’Étienne Gauvreau (vers 1685-1765) », vol. 25, no 1-2, octobre-novembre 1998, p. 41-45.

1er prix - Luce Jean Haffner

« D’où les Cahouët? », vol. 24, no 9, mai 1998, p. 333-339.

 

2e prix -Jean-Claude Massé (2423)

« André Eschenbach, soldat allemand et meunier de la Côte-du-Sud », vol. 24, no 8, avril 1998, p. 285-292.

 

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